L’histoire des café du XVIIème siècle à nos jours…
XVIIème siècle :
Le café a une longue histoire. Il s’est établi à l’origine au Moyen-Orient passant de l’Ethiopie a l’Arabie,l’Egypte et a l’ensemble du monde Musulman.

Peu après, le café arriva en Europe. La passion pour le moka gagna Venise en 1615 et le premier café n’ouvrit à Vienne (Autriche) qu’en 1640.
À Londres, où un jeune arménien, Pasqua Rosée, ouvre le premier café, le public apprécie le goût de ce nouveau breuvage et, par la suite, leur nombre augmente jusqu’à plus de 2 000 à Londres pendant le xviiie siècle.
Il y avait deux conditions pour entrer dans un café : un petit prix d’entrée – un penny et le port de vêtements respectables et propres, probablement afin d’éviter les plus pauvres.

Les cafés étaient au centre de la vie sociale. Personne ne pouvait persuader les habitués de ne pas s’y rendre.
Il existait avant l’établissement des cafés en Europe, des endroits de socialisation, mais c’étaient plutôt des tavernes, où les principales boissons sont alcoolisées et par conséquent empêchent de conserver un esprit clair propice aux débats.
En France, ce fut Jean de la Rocque, négociant qui avait séjourné à Constantinople qui introduisit la fève de café à Marseille vers 1644, mais ce fut seulement vers 1660 qu’il devint à la mode dans cette ville que Lyon ne tarda pas à imiter. À Paris, un Levantin s’était établi, en 1643, dans une des petites boutiques du passage qui conduisait de la rue Saint-Jacques au Petit-Pont et y débita du café sous le nom de cahove ou cahouet ; mais cette tentative n’eut aucun succès. Ce fut seulement en 1669 que l’usage du café se répandit à Paris.

Enfin, en 1672, un Arménien, nommé Pascal, ouvrit à la foire Saint-Germain une maison de café semblable à celles qu’il avait vues à Constantinople.
Trois ou quatre ans après, un autre Arménien, nommé Malisan, ouvrit un café rue de Bussy et y vendit aussi du tabac et des pipes.
D’autres cafés se fondèrent, mais tous ces cafés gardaient leur caractère oriental.
En 1677, Procope était possesseur d’un café rue de Tournon, enfin en 1702, il acheta à Grégoire l’établissement situé en face de la Comédie-Française et qui porta désormais son nom, le Procope. Il le fit luxueusement décorer et eut bientôt une nombreuse clientèle. Le Procope vit dès lors défiler nombre des écrivains de la capitale, comme Voltaire, Diderot, Rousseau, puis les révolutionnaires, américains d’abord, comme Benjamin Franklin, John Paul Jones ou Thomas Jefferson, puis français, comme les cordeliers Danton et Marat, reste aujourd’hui un des rendez-vous parisien des arts et des lettres.
On pense qu’il y avait presque 3 000 cafés à Paris à la fin du xviiie siècle.
Parmi les cafés parisiens célèbres du xviiie siècle, on peut citer le café Procope, le café de Foy, le café de la Régence.

Epoque des lumières :
Lors du siècle des Lumières, les cafés sont devenus très vite un centre de diffusion des nouvelles et actualités. Les cafés étant des centres de transmission des renseignements, les discussions intellectuelles y ont naturellement prospéré.
Parmi les Philosophes des Lumières anglais et français, on compte des habitués des cafés, d’après le témoignage de leurs œuvres ou dans leurs biographies : Anthony Collins, John Locke, Denis Diderot, Houdar de La Motte, Montesquieu, Voltaire ou Jean-Jacques Rousseau.

Epoque contemporaine :
Certaines villes ou quartiers sont très réputés pour leurs cafés : Paris, Montréal, New York, Liège et Bruxelles.
En Amérique du Nord, les coffee shops sont des établissements équivalents mais au fonctionnement et à l’offre généralement différents, qui tiennent davantage du salon de thé que du café à la française.
Depuis les années 1980, de grandes chaînes ont émergé et dominent le marché comme Starbucks, Van Houtte, Dunkin Donuts.
